Trente ans après l’abolition de la traite négrière par le Royaume-Uni, le peintre britannique J. M. W. Turner donne à l’art du paysage une ampleur inédite. Il peint de sa touche tourmentée le portrait d’une Angleterre embrassant les nouveaux paradigmes économiques et scientifiques de la révolution industrielle, prémices d’une future mondialisation aux chaînes non moins sanglantes.